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samedi 26 juillet 2014

De Guy Mollet à François Hollande, le tropisme colonial

« Monsieur le Président, cher François Hollande, je n’aurais jamais pensé que vous puissiez rester, un jour, dans l’histoire du socialisme français, comme un nouveau Guy Mollet », écrit Edwy Plenel dans sa lettre ouverte adressée à François Hollande le 23 juillet dernier. Le directeur de Mediapart met en cause la politique du gouvernement concernant le conflit israélo-palestinien et ses répercussions en France, et il termine en évoquant les « guerres africaines sans fin » dans lesquelles la France s’enlise.
Ci-dessous un article de Bruno Guigue [1] sur Guy Mollet, publié en septembre dernier — à l’époque, François Hollande était favorable à des bombardements sur la Syrie.


De Guy Mollet à François Hollande, le tropisme colonial

par Bruno Guigue, Oumma.com, le 23 septembre 2013

En 1956, le socialiste Guy Mollet mena contre l’Egypte nassérienne une désastreuse expédition militaire. En 1991, François Mitterrand participa à la coalition internationale contre l’Irak. En 2013, François Hollande rêve de bombarder la Syrie de Bachar Al-Assad. Cette remarquable continuité en dit long sur l’acharnement des socialistes français à combattre le nationalisme arabe, l’une des rares forces politiques de la région à n’avoir jamais pactisé avec Israël.
Résolument moderniste, le régime nassérien entendait assurer le développement de l’Egypte en recouvrant sa souveraineté sur le canal de Suez. Cette nationalisation déchaîna les foudres de la Grande-Bretagne, menacée dans ses intérêts économiques. Ulcérée par le soutien de Nasser au FLN algérien, la France emboîta le pas à son allié britannique. Avant-garde occidentale au cœur du Proche-Orient, Israël, enfin, voulait liquider la résistance palestinienne à Gaza.
La guerre de Suez est née de cette connivence entre les deux puissances européennes et leur clone israélien. Unies par un pacte secret, les trois Etats attaquèrent l’Egypte par surprise, déchaînant leur puissance conjuguée contre une jeune nation à peine sortie du carcan colonial. Militairement victorieux, mais sans gloire, ils subirent un échec retentissant lorsque les Etats-Unis et l’URSS leur intimèrent l’ordre de rapatrier leurs troupes.
Outre le fiasco de l’expédition de Suez, l’héritage socialiste de Guy Mollet, c’est aussi la guerre d’Algérie avec son sinistre cortège (le bourrage des urnes, l’envoi du contingent et la banalisation de la torture). Défenseurs jusqu’au bout d’un empire condamné par l’histoire, les socialistes français ne parviendront jamais à se défaire de ce tropisme colonial. Dans leur vision du monde, l’Occident est le dépositaire de l’universel et la colonisation un généreux tutorat bénéficiant à des peuples attardés.
C’est pourquoi ils ont toujours été les chantres passionnés de l’aventure israélienne : l’Etat d’Israël est leur alter ego colonial. Cet Etat est le seul de la planète qui colonise ouvertement en violation du droit international. Mais ses dirigeants sont reçus à Paris avec les honneurs. Lorsque l’armée d’occupation bombarde Gaza, en novembre 2012, Laurent Fabius incrimine la résistance palestinienne. Et si l’Elysée se montre intraitable à l’égard de Damas, il trouve toujours des circonstances atténuantes aux crimes sionistes.
La diplomatie française se réclame volontiers d’une morale humaniste, mais elle l’applique de façon sélective. Atteinte du syndrome des « deux poids, deux mesures », elle ne convainc que les convaincus. Ainsi l’utilisation présumée du gaz de combat en Syrie est un crime abominable, passible d’une sanction exemplaire, mais on ne dit pas un mot lorsque l’armée d’occupation israélienne assassine les enfants de Gaza en utilisant des bombes au phosphore.
Que les socialistes français mesurent leur responsabilité historique : parti colonial sous la 4ème République, la SFIO est devenue le parti belliciste sous la 5ème. Pour quel résultat ? En jouant le rôle ingrat du boutefeu refroidi (à la dernière minute), la présidence française s’est ridiculisée. Même les opposants au régime syrien ne lui montreront aucune reconnaissance, puisque Paris a dû faire machine arrière, le petit doigt sur la couture du pantalon, à l’instant même où les Américains l’ont décidé.
Inféodée à Washington jusqu’à la caricature, complice du colonialisme israélien, hostile à toute résistance arabe, complaisante à l’égard des dynasties obscurantistes, alliée objective d’Al-Qaida : telle est la politique proche-orientale de François Hollande. Comme sous Guy Mollet, l’invocation sélective de nobles principes, la posture du redresseur de torts, le recours tonitruant à l’intimidation militaire et le mépris pour la légalité internationale tiennent lieu de diplomatie.
Et pourtant, la frustration de la nation syrienne, à l’origine de la conquête du pouvoir par les militaires baasistes, est le fruit de la politique française durant la période mandataire (1920-1946) : amputations territoriales, refus de l’autodétermination nationale, morcellement politique sur une base ethno-confessionnelle. Les conseillers de l’Elysée ignorent sans doute que c’est l’armée française qui a écrasé la révolte arabe à Meyssaloun en 1920 et bombardé Damas en 1925.
Ils feignent de méconnaitre la profondeur des blessures infligées au Proche-Orient arabe par les manipulations dont les puissances occidentales, complices de l’envahisseur israélien, se sont rendues coupables. Ils s’imaginent que l’on peut donner des leçons à ceux que l’on a floués durant des décennies, comme si « la patrie des droits de l’homme », compte tenu de son passé colonial, était habilitée à distribuer des certificats de bonne conduite aux autres nations.
Les Etats arabes issus de la décolonisation sont jeunes, fragiles, en quête d’une stabilité que l’expansion israélienne, l’avidité pétrolière et les interventions militaires occidentales ont mise en péril. La véritable menace qui pèse sur le Proche-Orient, ce n’est pas le régime de Damas, mais l’implosion communautaire dont la guerre civile syrienne est le banc d’essai, au bénéfice des deux entités qui ont intérêt à cette fragmentation : Israël et les pétromonarchies.
Les millions de dollars versés aux factions jihadistes par le nouvel ami de la France, le Qatar, sont autant de bûches jetées dans ce brasier. Comme sous la 4ème République, les socialistes misent sur la diabolisation du nationalisme arabe pour déblayer le terrain en faveur d’Israël. Décidés à liquider le dernier régime laïc du Proche-Orient avec l’aide d’Al-Qaida, les socialistes sont prêts à jeter la France dans une guerre absurde pour perpétuer le rapt sioniste et son frère jumeau, le parasitisme wahabite.
En 1956, Guy Mollet voulait écraser le FLN et humilier Nasser, ennemi d’Israël. Le raïs égyptien a tiré de cette calamiteuse expédition un prestige inégalé, le FLN a arraché l’indépendance de l’Algérie et la SFIO a fini à 5% des voix aux élections. Manifestement, les socialistes n’ont tiré aucune leçon de ce fiasco inaugural qui marqua leur entrée dans l’arène internationale. Et ils oublient qu’à voir le Proche-Orient avec des lunettes israéliennes, on finit par ne plus rien voir du tout.
Bruno Guigue

Notes

[1] Bruno Guigue est normalien, énarque, aujourd’hui professeur de philosophie, auteur de plusieurs ouvrages, dont Aux origines du conflit israélo-arabe, l’invisible remords de l’Occident (L’Harmattan, 2002).
On peut également consulter Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_....

Droit de Manifester ? Interdit !

Le PIR avait raison: nous ne sommes bien que des corps d’exception !
Aux incrédules, aux suroptimistes, à tous ceux qui il y a peu, encore, raillaient les thèses du PIR, les jugeant excessives, Manuel White-Blanco confirme la citoyenneté d’exception dans laquelle le champ politique blanc veut enserrer les issus de l’immigration post coloniale.
Devrons nous chacun à la naissance nous voir attribuer un parrain issu du "corps français traditionnel" ( dixit Gérard Longuet ) pour pouvoir exercer pleinement notre citoyenneté, entre autres le droit de manifester ?
Comment se fait -il que l’on tolère une manif Palestine lorsqu’elle est conduite par des grandes organisations blanches mais qu’on l’interdit lorsque celle ci est menée par des organisations arabo-musulmanes et leurs alliés d’extrême gauche ?
Bon vous le savez peut-être déjà ou vous vous en doutiez, mais le tribunal administratif comme un bon toutou à son maîmaître Valls a rejeté notre pourvoi concernant l’interdiction qui nous est faite de manifester pour la Palestine:
Les arguments mensongers sont d’une puissante débilité:
1) La demande de manifester aurait été déposée tardivement: faux car nous l’avons déposée 48 h avant, ce qui correspond tout à fait à la norme, de plus en France il est question d’annonce de manifestation et non de demande d’autorisation.

2) Il n’y aurait pas de service d’ordre suffisant: argument fallacieux car la loi n’a jamais exigé des organisateurs de manifestations qu’ils soient dotés d’un service d’ordre. Les exemples des manifestations contre le mariage pour tous, des Bonnets Rouges qui pourtant ont commis des violences autrement plus réelles que nos manifs Palestine sont là pour le démontrer.
3) Le NPA aurait commis de troubles en appelant à la manif de Barbès: stupide car le NPA ne peut pas être rendu responsable de troubles commis lors de cette manifestation de Barbès puisque justement cette manifestation n’en n’a pas été une.
Par ailleurs ces mêmes paysans de la FNSEA qui régulièrement assiègent des sous-préfectures deverssant devant des tombereaux de purin ou ces braves camionneurs qui détruisent sciemment des péages d’autoroutes ne se sont jamais vus pour autant interdire de manifester.
En tout cas demain nous déposons un recours devant le conseil d’Etat (où siège un juge d’une intégrité irréprochable Arno Klarsfeld) et il est fortement à craindre que celui-ci fera preuve d’une aussi grande indépendance de décision que le tribunal administratif.
On le voit tout ça respire la mauvaise foi, le mépris, le déni de justice. .
A cet égard nous sommes curieux d’observer le silence des grands médias qui ne voient pas là matière à scandale.
Aujourd’hui comme il y a trente ans sous Mitterrand, il existe bien une preuve par la Palestine. Il y a bien une exception indigène en France. Nous sommes bien des corps d’exception.

Plainte de la PALESTINE auprès de la Cour Pénale Internationale




شكوى من وزيرالعدل في فلسطين والنائب العام
لمحكمة غزة لدى المحكمة الجنائية الدولية

Complaint addressed by the palestinian Minister of Justice and the public prosecutor of
Court of GAZA to the International Criminal Court
Plainte du Ministre de la Justice de PALESTINE et du Procureur Général
de la Cour de GAZA auprès de la Cour Pénale Internationale

GAZA : manifestation samedi 26 juillet 2014 à Bordeaux

Pour l’arrêt des massacres à Gaza
à l’appel du collectif Girondin pour une Paix juste et durable
entre Israéliens et Palestiniens
Manifestation samedi 26 juillet à 15h
Place de la Victoire à Bordeaux
Soyez très nombreux, les Palestiniens ont besoin de notre soutien!
Signataires: AC!, ADECR33, Appel des cents pour la Paix Gironde, Coordination BDS 33, Ensemble, Femmes égalités, GU (Gauche unitaire), LDH, MJCF, MPEP, MRAP, NPA, Palestine33 (AFPS), PCF, PCOF, PG, UD CGT, UJFP, le Mouvement Burkinabé pour les droits de l’Homme et des Peuples, Association Repères, Solidaires 33, SUD, …

Texte de l'appel :
Arrêtons le massacre du peuple palestinien

Le bom­bar­dement intensif de Gaza depuis 13 jours, avec plus de 3 000 raids aériens, a causé la mort de plus de 600 Pales­ti­niens, blessé plus de 3000 autres et détruit des cen­taines d’habitations. Ce bilan s’alourdit à chaque heure depuis le début de l’offensive ter­restre qui a com­mencé le jeudi 17 juillet.
Une nou­velle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au pré­texte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gou­ver­nement pales­tinien d’entente nationale, condition pourtant néces­saire à tout progrès vers une paix juste. Devant cette situation dra­ma­tique, les gou­ver­ne­ments occi­dentaux se can­tonnent une nou­velle fois à "dénoncer l’engrenage de la vio­lence" sans désigner le res­pon­sable de cette nou­velle tra­gédie, et appelant seulement le gou­ver­nement israélien à la "retenue".
L’Union euro­péenne dis­po­se d’un moyen simple : la sus­pension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avan­tages éco­no­miques à ce pays. Cet accord est condi­tionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colo­ni­sation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit inter­na­tional.
Pour dénoncer cette pas­sivité cou­pable de nos gou­ver­nants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, le Col­lectif Girondin pour une Paix Juste et Durable entre Israé­liens et Palestiniens appelle tous les citoyens à manifester

SAMEDI 26 JUILLET à 15h00 

Place de la Victoire à BORDEAUX

Pour l’arrêt immédiat des bom­bar­de­ments sur Gaza
Pour l’arrêt de l’agression israé­lienne en Cis­jor­danie et à Jéru­salem
Pour la levée du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza
Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional
Pour le soutien au peuple pales­tinien et au gou­ver­nement d’entente nationale

Le collectif girondin pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens : ADECR, AC! gironde, Appel des cents  pour la Paix Gironde, Arac 33, Association Repères, Attac 33, Ensemble, Femmes égalités, FSU, GU, le Mouvement Burkinabé pour les droits de l'Homme et des Peuples, LDH,. NPA, MJCF, MPEP33, MRAP, Palestine33 (AFPS), PCF, PCOF, PG33,  UNEF, UD CGT, Union Juive Française pour la Paix, Solidaires 33, SUD et la coordination BDS 33


jeudi 17 juillet 2014

France : pourquoi veut-on briser la solidarité avec les Palestiniens ?




L'Esprit d'actu spécial Gaza avec comme invités, Michèle Sibony, membre de l'Union Juive Française pour la Paix, et Youssef Boussoumah, membre du «Parti des Indigènes de la République» (PIR), qui reviennent notamment sur les incidents de la synagogue avec de nouvelles révélations.

http://www.youtube.com/watch?v=gyHQUZhsgmU#t=23

mercredi 16 juillet 2014

BNC : Une solidarité internationale efficace avec la lutte palestinienne pour les droits s'écrit B. D. S.

10 juillet 2014 – Comité national palestinien BDS

Palestine occupée, 10 juillet – Au vu de l’assaut militaire violent en cours contre les Palestiniens de Gaza et d’ailleurs, le Comité national palestinien du Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BNC) appelle toutes celles et ceux qui soutiennent les droits des êtres humains à prendre des mesures efficaces, particulièrement sous la forme de campagnes BDS, pour manifester leur solidarité et faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son régime d’occupation, de colonialisme et d’apartheid.

En particulier, nous exhortons les gens de conscience à intensifier leur pression sur les gouvernements pour imposer un embargo militaire sur Israël et suspendre les accords de libre-échange et les accords bilatéraux avec lui jusqu’à ce qu’il remplisse ses obligations en vertu du droit international. Les gouvernements à travers le monde doivent être tenus responsables de leur complicité avec les crimes israéliens. Tout comme le lauréat sud-africain du prix Nobel, l’archevêque Desmond Tutu, l’a dit, « Si vous êtes neutre dans des situations d’injustice, c’est que vous avez choisi le camp de l’oppresseur ».

Cela fait exactement dix ans que la Cour internationale de Justice a jugé que la communauté internationale avait l'obligation juridique de mettre fin aux graves violations par Israël des règles impératives du droit international. Une décennie plus tard, les gouvernements continuent de favoriser un climat d’impunité pour Israël.

Ce manque de responsabilisation a encouragé Israël à déchaîner sa violence raciste contre les Palestiniens d'abord en Cisjordanie, plus particulièrement à Hébron et Jérusalem, puis maintenant à Gaza. Depuis mardi, les forces d’occupation israéliennes ont tué plus de 80 Palestiniens et en ont blessé des centaines d’autres dans la bande de Gaza occupée et assiégée. Les bombardements aveugles d’Israël, par air, terre et mer, sur la région la plus densément peuplée du monde, qui ont anéanti des familles entières et dévasté des maisons et des infrastructures civiles, constituent des crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité.

Notre peuple dans l’enclave de Gaza fait front fermement à l’une des plus puissantes armées du monde, et les Palestiniens en Cisjordanie, surtout à Jérusalem, et dans tout Israël, sont de plus en plus nombreux à manifester contre le massacre auquel se livre Israël en ce moment.

Neuf années après l’appel historique des Palestiniens pour les boycotts, désinvestissements et sanctions (BDS), appel publié par une majorité écrasante de la société palestinienne le 9 juillet 2005, le mouvement BDS a ouvert l’espace le plus crucial et libérateur pour une solidarité internationale efficace avec la lutte du peuple palestinien pour la liberté, la justice et l’égalité.


Des récents développements d’importance à attribuer à BDS :

-* L’Église presbytérienne (USA) a voté le retrait de ses avoirs de chez HP, Motorola Solutions et Caterpillar en raison de leur complicité dans l’occupation et le déni israéliens des droits humains palestiniens.

-* L’entreprise de sécurité privée G4S a annoncé qu’elle envisageait de mettre fin à son rôle dans le système pénitentiaire d’Israël après qu’une campagne de terrain eut coûté à l’entreprise des millions de dollars en contrats et eut convaincu la Fondation Bill et Melinda Gates et l’Église méthodiste unifiée (USA) de se retirer de l’entreprise.

-* Le fond de pension géant néerlandais ABP s’est retiré de deux entreprises israéliennes d’armement, après des décisions similaires prises par d’autres grands investisseurs institutionnels à travers toute l’Europe et l’Amérique du Nord.

-* L’importante chaîne de grands magasins britannique John Lewis a arrêté de vendre SodaStream, et une boutique SodaStream à Brighton a fermé, suite à des campagnes de haut niveau sur le rôle de SodaStream dans les colonies illégales en Cisjordanie, et dans le nettoyage ethnique dans le désert du Néguev en Israël.

-* 17 gouvernements européens ont publié des lignes directrices mettant en garde les entreprises pour qu’elles évitent les liens avec les colonies illégales israéliennes et ce, grâce aux campagnes de la société civile.


Conscient de la façon dont BDS fait monter la prise de conscience sur les droits palestiniens et érode le soutien international dont son impunité dépend, Israël voit aujourd’hui en BDS une « menace stratégique majeure » pour son régime d’oppression. Même la Maison-Blanche prévient maintenant qu’Israël est confronté à un isolement de plus en plus grand.

Des actions de terrain et des campagnes stratégiquement évoluées BDS sont donc indispensables pour faire rendre des comptes à Israël et cesser cetassaut, comme les assauts futurs, contre le peuple palestinien, à Gaza et ailleurs.

Une solidarité internationale efficace avec la lutte palestinienne pour les droits s’écrit B. D. S. !

Il est temps que cesse l’impunité d’Israël ! 

Rejoignez le mouvement BDS, maintenant !

Mobilisez pour un embargo militaire immédiat et pour la fin des accords de libre-échange et des accords bilatéraux avec Israël !

De la fumée dans le ciel de Gaza, après les frappes aériennes israéliennes, le 8 juillet 2014. 

(Yotam Ronen/ActiveStills)

Gaza : Manifestation 16 juillet à 18h à Bordeaux Place de la Victoire

Une nou­velle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au pré­texte de tirs de roquettes. Devant cette situation dra­ma­tique, les gou­ver­ne­ments occi­dentaux se can­tonnent une nou­velle fois à "dénoncer l’engrenage de la vio­lence" sans désigner le res­pon­sable de cette nou­velle tra­gédie, et appelant seulement le gou­ver­nement israélien à la "retenue". Le pré­sident François Hol­lande est même allé jusqu’à cau­tionner l’agression d’Israël contre la popu­lation de Gaza. L'Europe accorde des avan­tages éco­no­miques à Israël. Ces accords sont condi­tionnés par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colo­ni­sation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit inter­na­tional. Pour dénoncer cette pas­sivité cou­pable de nos gou­ver­nants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité,
               

Nous appelons tous les mili­tants et démocrates à un rassemblement
 mer­credi 16 juillet à 18h Place de la Victoire à Bordeaux
suivi d'une manifestation


 Pour l’arrêt immédiat des bom­bar­de­ments sur Gaza
 Pour l’arrêt de l’agression israé­lienne en Cis­jor­danie et à Jéru­salem
 Pour la levée du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza
 Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional
 Pour le soutien au gou­ver­nement d’entente nationale

Samedi 12 juillet nous étions 400 à manifester place de la Victoire, soyons encore plus nombreux à apporter notre soutien à Gaza et sa population martyre.


Premiers signataires:  AC, Appel des cents pour la Paix Gironde, Coordination BDS 33, Femmes égalités, LDH Talence-Bègles, MJCF, MPEP, MRAP, Palestine33(AFPS), PCF, PCOF, Solidaires 33, UD CGT, UJFP...

Appel national : 

Rassemblement du 16 juillet du Collectif National (CNPJDPI) en solidarité avec la Palestine, particulièrement Gaza 


Le bom­bar­dement intensif de Gaza depuis 5 jours, avec plus de 2 500 raids aériens, a causé la mort de plus de 165 Pales­ti­niens, blessé près de 1089 autres et détruit plus de 290 habi­ta­tions. Le bilan s’alourdit à chaque heure, et l’offensive ter­restre a commencée.

Une nou­velle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au pré­texte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gou­ver­nement pales­tinien d’entente nationale, condition pourtant néces­saire à tout progrès vers une paix juste.

Devant cette situation dra­ma­tique, les gou­ver­ne­ments occi­dentaux se can­tonnent une nou­velle fois à "dénoncer l’engrenage de la vio­lence" sans désigner le res­pon­sable de cette nou­velle tra­gédie, et appelant seulement le gou­ver­nement israélien à la "retenue". 



Le pré­sident François Hol­lande est même allé jusqu’à cau­tionner l’agression d’Israël contre la popu­lation de Gaza en déclarant, lors de son entretien télé­pho­nique avec Ben­jamin Neta­nyahou le 9 juillet dernier, qu"’il appar­tenait au gou­ver­nement israélien de prendre toutes les mesures pour pro­téger la popu­lation face aux menaces"

L’Union euro­péenne dis­po­serait d’un moyen simple : la sus­pension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avan­tages éco­no­miques à ce pays. 

Cet accord est condi­tionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colo­ni­sation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit inter­na­tional. 


Pour dénoncer cette pas­sivité cou­pable de nos gou­ver­nants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien et du Conseil de sécurité, le Col­lectif National pour une Paix Juste et Durable entre Pales­ti­niens et Israéliens*

appelle tous les mili­tants à se réunir 

mer­credi 16 juillet à 18h30 place des Invalides 

- Pour l’arrêt immédiat des bom­bar­de­ments sur Gaza
- Pour l’arrêt de l’agression israé­lienne en Cis­jor­danie et à Jéru­salem
- Pour la levée du blocus, illégal et cri­minel, de Gaza
- Pour des sanc­tions immé­diates contre Israël jusqu’au respect du droit inter­na­tional
- Pour le soutien au gou­ver­nement d’entente nationale


- Agir Contre le Colo­nia­lisme Aujourd’hui (ACCA) 
- Alliance for Freedom and Dignity (AFD) 
- Alter­native Liber­taire (AL) 
- Amé­ri­cains contre la guerre (AAW) 
- Asso­ciation des Tra­vailleurs Magh­rébins de France (ATMF)
- Asso­ciation des Tuni­siens en France (ATF) 
- Asso­ciation France Palestine Soli­darité (AFPS) 
- Asso­ciation Nationale des Elus Com­mu­nistes et Répu­bli­cains (ANECR) 
- Asso­ciation pour la Taxation des Tran­sac­tions finan­cières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) 
- Asso­ciation pour les Jume­lages entre les camps de réfugiés Pales­ti­niens et les villes Fran­çaises (AJPF) 
- Asso­ciation Répu­bli­caine des Anciens Com­bat­tants (ARAC) 
- Asso­ciation Uni­ver­si­taire pour le Respect du Droit Inter­na­tional en Palestine (AURDIP) - Cam­pagne Civile Inter­na­tionale pour la Pro­tection du Peuple Pales­tinien (CCIPPP) 
- Cedetim / IPAM 
- Col­lectif des Musulmans de France (CMF) 
- Col­lectif Faty Koumba 
- Col­lectif inter­uni­ver­si­taire pour la coopé­ration avec les Uni­ver­sités Pales­ti­niennes (CICUP) 
- Col­lectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) 
- Comité de Vigi­lance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) 
- Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) 
- Confé­dé­ration Générale du Travail (CGT) 
– Confé­dé­ration pay­sanne 
- Droit-Solidarité – Ensemble 
- Europe Eco­logie les Verts (EELV) 
– Fédé­ration des Tuni­siens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) 
- Fédé­ration Syn­dicale Uni­taire (FSU) 
- Gauche Uni­taire (GU) - Géné­ration Palestine 
- La Courneuve-Palestine 
- le Mou­vement de la Paix – les Alter­natifs 
- les Femmes en noir 
- Ligue des Droits de l’Homme (LDH) 
- Ligue Inter­na­tionale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section fran­çaise de la Women’s Inter­na­tional League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) 
- Mou­vement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) 
- Mou­vement Jeunes Com­mu­nistes de France (MJCF) - Mou­vement Poli­tique d’Emancipation popu­laire (M’PEP) 
- Orga­ni­sation de Femmes Egalité 
– Nouveau Parti Anti­ca­pi­ta­liste (NPA) 
- Parti Com­mu­niste des Ouvriers de France (PCOF) 
- Parti Com­mu­niste Français (PCF) 
- Parti de Gauche (PG) 
- Par­ti­ci­pation et Spi­ri­tualité Musul­manes (PSM) 
- Une Autre Voix Juive (UAVJ) 
- Union des Tra­vailleurs Immigrés Tuni­siens (UTIT) 
- Union Générale des Etu­diants de Palestine (GUPS-France) 
- Union Juive Fran­çaise pour la Paix (UJFP) 
- Union Nationale des Etu­diants de France (UNEF) 
- Union syn­dicale Solidaires