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mercredi 14 mars 2012

[Bordeaux] : Action de solidarité avec les mis en examen du BDS


"Communiqué de la Coordination BDS 33, groupe local de la campagne BDS France"

La Palestine connait à nouveau les assassinats ciblés de 11 activistes palestiniens et les bombardements des civils à Gaza. C'est à ce moment et en réaction à la succession de procès contre les militants du BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction) en France ce mois de mars2012, que la coordination BDS 33 a décidé de mener ce samedi 10 mars une action BDS dans une grande surface de la banlieue bordelaise. Celle-ci est une des nombreuses enseignes pourvoyeuses des produits de l'occupation israélienne.

Coordination BDS 33
contact : contactbds33@gmail.com
blog local  : http://coordinationbds33.blogspot.com
site national : http://www.bdsfrance.org

mardi 13 mars 2012

[Gironde] : Marches Populaires Paris 2012 et Palestine à Cestas le 15 mars 2012

[Gironde] : Marches Populaires Paris 2012 et Palestine à Cestas le 15 mars 2012

Rencontre entre la marche populaire Paris2012-Marche Baiona et Bienvenue Palestine, la coordination BDS 33 et le collectif N.O.U.S.
Jeudi 15 mars à 19h à Cestas - Salle "La Briqueterie", chemin de Marticot, Cestas bourg

Au menu :
- L'occupation et la colonisation de la Palestine, une préoccupation contemporaine (guerre des civilisations, colonialisme et post-colonialisme, résistances populaires, démocratie avec ou contre les peuples ?, droit international pour qui ?, ...), qui n'en finit pas.
- La résistance populaire palestinienne (intifadas, résistances non violentes, boycott, ...) et  la solidarité internationale (missions civiles, témoignages d'occupations, Boycott-Désinvestissement-
Sanctions), mais aussi la répression de la solidarité en France, le procès de Bordeaux, les procès BDS en France, répression de la solidarité envers les quelques israéliens qui soutiennent la résistance palestinienne,
- La résistance internationale au Blocus de Gaza (convois Viva Palestina de Georges Galloway, Marche pour Gaza en décembre 2009 bloquée au Caire, Flottille de la liberté bombardée 19 morts turcs, Bateaux pour Gaza bloqués en juin 2011 en Grèce, ...) et au Blocus de la Cisjordanie (missions Bienvenue Palestine : décembre 2010, passage en cachant l'objectif de se rendre en Palestine, juillet 2011 blocage aux aéroports en Europe, 15 avril 2012 toutes et tous à Ben Gourion vers la Palestine).
- Nous n'oublierons pas si le temps nous le permet, la solidarité avec les palestiniens israéliens qui subissent la discrimination et l'apartheid, avec les palestiniens des camps de réfugiés dans les pays du Proche-Orient, et ceux de la diaspora et leurs difficultés à circuler ou l'impossibilité à rejoindre leurs proches.
Films, expo photos et discussions avec des participants à plusieurs missions en Palestine et à la campagne BDS.
Venez participer à cette rencontre le jeudi 15 mars à 19h à Cestas - Salle "La Briqueterie", chemin de Marticot, Cestas bourg.
En venant de l'autoroute A63, prendre la direction Cestas bourg (pas la direction Gazinet), très vite (avant d'arriver au bourg de Cestas) chemin de Marticot dans la zone technologique de Marticot (Lectra Systèmes, ...). "La Briqueterie" se trouve au fond du chemin de Marticot, près des ateliers municipaux.

Marche Baiona, Bienvenue Palestine (gironde), la coordination BDS 33 et le collectif N.O.U.S.

Nous appelons aussi à participer sur Bordeaux samedi 17 mars à l'arrivée des marches populaires à Bordeaux à 13h et à 14h pour la marche anticoloniale et antiraciste, Place de la Victoire.

La coordination BDS 33 correspondant local de la campagne BDS France :
contact :
contactbds33@gmail.com
blog local  : http://coordinationbds33.blogspot.com
site national de la campagne BDS-France : http://www.bdsfrance.org

dimanche 11 mars 2012

Non à l’acharnement judiciaire contre les militants en France qui soutiennent l’appel au boycott de l’Etat colonisateur et d’Apartheid israélien !


Non à l’acharnement judiciaire contre les militants en France qui soutiennent l’appel au boycott de l’Etat colonisateur et d’Apartheid israélien !


BDS : boycott, désinvestissement, sanctions.
La société civile palestinienne a lancé en 2005 l’appel BDS contre Israël jusqu’à, conformément au droit international, la fin de l’occupation et de la colonisation, le démantèlement du Mur, la levée du blocus de Gaza, l’égalité absolue des droits des palesti­­niens d’Israël et le respect et la mise en œuvre du droit au retour des réfugiés palestiniens. Cet appel réunit plus de 170 organisa­tions palestiniennes regroupant les 3 composantes de la société civile : les palestiniens sous occupation, citoyens d’Israël et les réfugiés. En Israël, ce mouvement, qui a reçu un écho grandissant dans le monde, est encouragé par le courant « Boycott from
within », récemment rejoint par 150 intellectuels et artistes qui refusent de se produire dans les colonies. Cette campagne est une action citoyenne, non violente. Elle n’est pas destinée à discriminer une population, mais à exercer une pression en premier lieu sur nos propres gouverne­ments pour qu’ils appliquent de légitimes sanctions, ainsi que sur l’Etat d’Israël qui mène une politique sans issue. Le conflit Israélo-Palestinien n’est pas une guerre entre deux religions ! Il s’agit d’un conflit colonial, porté par une politique raciale, et encouragé par les ambitions géopolitiques de nos pays occidentaux. La solution est éminemment politique.

               Le quotidien sous l’occupation israélienne.

Destruction de maisons, oliviers arrachés et champs d’agriculteurs palestiniens incendiés par des colons fanati­ques, expulsion de la population arabe de Jérusalem, vol des terres et pillage de l’eau en Cisjordanie, réseaux routiers réservés uniquement aux colons, cadrillage des territoires occupés par plusieurs centaines de check-points où les civils sont bloqués pendant des heures ou refoulés (de nombreuses femmes refusent de se rendre à l’hôpital pour accoucher, de peur d’être bloquées à un check-point et de perdre leur bébé, comme cela arrive), aucuns droits pour les travailleurs palestiniens obligés de travailler pour un bas salaire en Israël dans des conditions très précaires (souvent, leur contrat n’est pas renouvelé parce qu’ils refusent de collaborer avec les forces d’occupation), manifestations pacifiques comprenant des militants internationaux réprimées avec brutalité faisant des blessés et parfois des morts, emprisonnements arbitraires, mosquées incendiées, les prisonniers palestiniens mènent des grèves de la faim,… le tout dans un silence médiatique assourdissant.
La rue principale de Hébron, au cœur de la Cisjordanie, est fermée depuis 16 ans et est réservée à une poignée de colons fanatiques protégés par l’armée Israélienne, elle-même épaulée en ce moment par la brigade Golani qui multiplie les actes de répression vis à vis de la population palestinienne. Des habitations ont été construites au détriment des palestiniens, obligés de quitter leur maison. Les familles palestiniennes subissent le harcèle­ment constant de la part des colons vivant dans les immeubles adjacents.
MSF dénonce les souffrances psychologiques causées par les exactions répétées des colons extrémistes envers les populations palestiniennes, entre autre dans la région de Naplouse en Cisjordanie. L’expansion, au nom de « la croissance naturelle », des colonies fortement idéologisés, repousse les populations palestiniennes vers les villages voisins, les camps de réfugiés et les villes. Agissant en toute impunité, les colons imposent la violence comme étant le « prix à payer » par les palestiniens, pour toute décision du gouvernement israélien qui tendrait à ralentir le développement des colonies en Cisjordanie. Les habitants de la vallée du Jourdain voient leurs habitations détruites par les bulldozers.
Des intellectuels israéliens ont dû se dénigrer ou quitter l’institution universitaire parce qu’ils avaient abordé la question des crimes de guerres de leur pays. Les militants israéliens sont poursuivis. Les institutions et l’armée israéliennes œuvrent pour effacer l’histoire, la culture et les sanctuaires palestiniens.
Beaucoup de Gazaouis souffrent encore physiquement et psychologiquement des blessures causées par l’inva­sion militaire israélienne de l’hiver 2008-2009, véritable crime de masse envers la population. La pénurie, causé par le blocus israélien à Gaza, sévie dans tous les domaines. Les eaux usées sont rejetées dans la méditerranée faute de stations d’épurations détruites par l’armée israélienne. L’OMS estime que 26% des maladies à Gaza sont consécutives à la mauvaise qualité de l’eau. La pénurie de carburant conduit à des coupures d’électricité extrêmement préjudiciables en ce moment à cause de l’hiver rude. Les incursions israéliennes régulières et les snipers sèment la morts, parmi lesquels des enfants. La politique de la terreur à huis clos se poursuit.
L’emprisonnement et la torture : un arsenal répressif contre les populations palestiniennes dans le cadre de l’occupation.
Depuis 1967, plus de 700 000 palestiniens dont 10 000 femmes ont été arrêtés et détenus en Israël, en vertu d’ordonnances militaires israéliennes, et donc en violation de la 4ème convention de Genève qui prescrit qu’une puissance occupante doit détenir les résidents du territoire occupé dans des prisons situées à l’intérieur du territoire occupé. Ce chiffre représente plus de 20% de la population de la Cisjordanie et de Gaza, et a un  impact très fort sur la vie de toutes les familles palestiniennes qui se voient très souvent interdire les visites des détenus. Israël a toujours pratiqué la torture. Il s’agit d’une pratique « systématique » et « standardisée ». L’étude d’al-Haq montre en particulier un accroissement important de cette pratique lors de la première intifada. L’organisation d’anciens soldats israéliens « Breaking the silence », qui ont servi dans les territoires occupés, confirme cette manière d’opérer.
Les mineurs n’échappent pas à ce moyen de répression. Ne pouvant identifier les enfants qui jettent des pierres sur les voitures des colons et véhicules de l’armée, les soldats procèdent à des arrestations arbitraires de mineurs lors d’irruptions nocturnes chez les familles. S’ensuit insultes, menaces, mauvais traitements physiques et psy­chologiques, tortures et même sévices sexuels de la part des officines militaires pour arracher des "aveux" à ces mineurs (rapports B’tselem, Défense Internationale des Enfants à Genève). La plupart des enfants craquent et en fin d’interrogatoire, environ 30% d’entre-eux doivent signer un document en Hébreu, langue qu’ils ne compren­nent pas. Huit jours plus tard, dans la Cour militaire, les enfants peuvent voir un avocat pour la première fois qui leur recommande de plaider coupable, car c’est le moyen le plus rapide pour sortir d’un système qui refuse aux enfants la mise en liberté sous caution dans 86% des cas. Les peines encourues vont jusqu’à 10 mois.
Nos diplomates menacés, humiliés.
En octobre 2004, un agent consulaire français en poste à Jérusalem subit des tirs de semonce au passage d’Erez ; ce n’est pas un cas isolé. En juin 2008, une diplomate française est retenue 17 heures sans eau ni nourriture à un chek-point. En janvier 2009, de retour de Gaza, le consul général de France à Jérusalem et plusieurs de ses col­la­bo­ra­teurs, ainsi que des diplomates Européens, essuient des tirs de l’armée israélienne ; ils sont retenus plus de 6 heures. Au cours de ce même mois, les soldats israéliens saccagent le domicile d’un agent consulaire français à Gaza et volent entre autre de l’argent, et détruisent la thèse sur laquelle il travaillait ; une occupation sembla­ble s’est produite au domicile d’une professeur du centre culturel français. En juin 2009, deux directeurs des centres culturels français sont insultés et menacés par des militaires ou policiers ; l’une d’eux est jetée à terre et rouée de coups. En avril 2011, des élus français sont humiliés à l’aéroport Ben Gourion parce qu’ils s’étaient rendus dans des villes palestiniennes. En novembre 2011, le chef d’antenne consulaire français à Gaza et sa fille sont blessés chez eux lors d’un raid aérien ; sa femme perd son bébé (au cours de la même nuit, 1 palestinien est tué et 6 autres blessés). Nos responsables politiques se sont-ils insurgés ?

               Mais que font nos politiques ?

La tristement célèbre ministre des affaires étrangères, Madame MAM, après avoir fait des amalgames odieux entre produits casher et produits israéliens pour discréditer les militants qui soutiennent l’appel au boycott d’Is­raël, a intimé l’ordre au parquet de poursuivre ces militants en justice. Malgré l’éviction du ministère de cette copine à Ben Ali, le parquet continue ! Bertrand Delanoë, autre copain à Ben Ali, inaugure le square « Ben Gou­rion », responsable des crimes de guerres lors de la création de l’Etat d’Israël. A la fondation France­-Israël, Alain Juppé se pli en quatre pour manifester ses « preuves d’amour envers Israël » ; il déploie le tapis rouge pour l’ambassadeur d’Israël venu vendre sa propagande et récolter des fonds pour « l’armée la plus morale du monde ». François Hollande, Jean-Marie Le Guen, Manuel Valls, Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, emboîtant le pas à Martine Aubry au repas du CRIF à Lille l’année dernière, ne trouvent pas mieux que de cosi­gner un tex­te publié dans le Monde dans lequel ils qualifient les militants qui soutiennent la campagne de boy­cott d’Israël de « saboteurs » et de « naufrageurs d’espérance ». Il s’insurgent contre la « punition collective » que constitue­rait cette campagne. En revanche aucune, absolument aucune indignation contre l’effroyable puni­tion de masse, quant à elle bien réelle, que subit la population de Gaza jusque dans sa chair. Et tout récemment, Hollande d’ajouter : « Si Israël est l’objet de tant de critiques, c’est qu’il constitue une grande démocratie »…!
Pour faire passer le message, la méthode est simple en fait : esquiver la réalité pour faire place à l’image d’un pays idyllique, en bord de mer, qui aime la paix plus que tout. Avec l’espoir de voir aboutir un jour, dans un futur hypothétique, un processus de paix ; processus qui ne s’avère être en fait qu’une coquille vide et n’existe que parce qu’il est rejoué en chœur par les inconditionnels d’Israël. Oublié la très mauvaise classification d’Israël au niveau de la liberté de la presse dans le monde. De l’affectif, rien que de l’affectif ; des mots creux, rien que des mots creux.
Au milieu de cette collaboration avec l’occupation et la ségrégation, une note d’espoir cependant : pour la première fois, après tant de décennies, des parlementaires français de la commission des affaires étrangères osent qualifier le régime Israélien de « Apartheid » ; apartheid au travers de ses lois et de ses pratiques.
Notre gouvernement ne doit plus harceler nos compatriotes - défenseurs des droits de l’Homme - aux moyens d’artifices juridiques, pour servir des procès politiques, que certains juges commencent d’ailleurs à rejeter. En agissant ainsi, il se rend complice des violations des droits de l’Homme et du droit international en Palestine.

Coordination BDS 33

samedi 10 mars 2012

[Bordeaux] : campagne BDS - solidarité procès - mars 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE
Dans le cadre de la campagne BDS Boycott, Désinvestissements, Sanctions, mouvement non violent international à l'initiative de la société  civile palestinienne et en soutien aux militants poursuivis.
Pendant le seul mois de mars 2012, il y aura 3 procès, en région parisienne, pour tenter de criminaliser les militantes et militants qui ont appelé à boycotter les produits israéliens.
Notre but n'est pas de discriminer une population, mais contraindre notre gouvernement à appliquer de légitimes sanctions et amener Israël à se conformer au droit international.
Notre gouvernement doit assurer la liberté d'expression et cesser de harceler juridiquement nos compatriotes, défenseurs des droits de l'homme injustement poursuivis pour délit d'opinion.
Pour toutes ces raisons, nous appelons en solidarités avec les militants poursuivis à une action de solidarité le 10 Mars 2012 à 15 H précise  à Carrefour  Lormont.
Moi aussi je boycotte l'occupant israélien sera notre mot d'ordre.
Liberté d'expression.
Non à la criminalisation, soutien aux militants poursuivis.
Critiquer et boycotter Israël ce n'est pas être antisémite
Cette initiative est appelé aussi par  la Ligue des droits de l'homme à Talence, le mouvement des désobéissants et la coordination BDS Gironde.

Pour tout contact :
Sakina Arnaud
contactbds33@gmail.com

Tract distribué pendant l'action BDS de soutien :


Liberté d'expression.
Non à la criminalisation. Soutien aux militants poursuivis
Critiquer et boycotter l'Israël ce n'est pas être antisémite

BDS = Boycott, Désinvestissements, Sanctions
Mouvement non-violent international, à l'initiative de la société civile palestinienne.
Le but: Ce n'est pas de discriminer une population, mais contraindre nos gouvernements à appliquer de légitimes sanctions et amener l'Israël à se conformer au droit international.

Le quotidien des Palestiniens sous occupation
= Un régime d'Apartheid
(Tel qu'il est décrit et dénoncé par de multiples organismes ou ONG, comme l'Organisation Mondiale de la Santé, Médecins sans Frontières, Amnesty International, Human Rights Watch, ...)
Quadrillage du territoire par l'armée. Circulation entravée par de multiples checkpoints. Mur dit de séparation ou de la Honte. Certaines routes interdites (réservées aux Israéliens)
Destruction de maisons. Arrachages de vergers. Vol des terres. Incendies des cultures. Pillage de l'eau. Coupures de courant. Pour faire place à des colons souvent fanatisés et ultra-religieux.
Expulsions de Jérusalem Est pour y installer des colonies. Vastes programmes de construction de logements. Destruction des sanctuaires et du patrimoine culturel. Précarité totale et absence de droit du travail pour ceux qui doivent travailler en Israël.
Emprisonnements administratifs (sans charges, sans jugement, renouvelables). Tribunaux militaires. Détention en Israël: difficultés de visites pour les familles.
Le tout sous la "protection" et à la discrétion de l'armée.
GAZA: situation catastrophique. Séquelles physiques et psychologique des bombardements de masse de 2008-2009 (Plomb Durci).Pénurie dans tous les domaines (eau, électricité, transports, matériaux de construction, denrées alimentaires, produits de la pêche...), causée par le Blocus intégral et l'anéantissement des infrastructures. Incursions militaires régulières et snipers.

Les diplomates français souvent humiliés, menacés ou attaqués
Exemples: Octobre 2004: tirs de semonce sur agent consulaire au passage d'Erez. Juin 2008: diplomate retenue 17 heures sans eau, sans nourriture, à un checkpoint. Janvier 2009: retour de Gaza, le consul général, ses collaborateurs et d'autres diplomates européens essuient des tirs de l'armée et sont retenus pendant 6 heures. Janvier 2009: raid et destructions au domicile d'un agent consulaire et d'un professeur du centre culturel. Juin 2009: deux directeurs de centre culturel insultés et menacés; l'une d'eux rouée de coups. Avril 2011: des élus humiliés à l'aéroport Ben Gourion parce qu'ils s'étaient rendus en Palestine. Novembre 2011: le chef d'antenne consulaire à Gaza et sa fille sont blessés chez eux lors d'un raid aérien; sa femme perd son bébé. Un mort et 6 blessés palestiniens.

Quelle est la réaction de nos responsables politiques ?
D’Alliot-Marie à Delanoë, de Sarkozy à Kouchner, de Juppé à Hollande, tous nos responsables, parfaitement au courant de la situation, et reconnaissant en privé qu'elle est insupportable, continuent de s'en rendre complices. On a pu voir Hollande et Sarkozy se serrer la main, à l'issue du dernier repas du CRIF, repas qui a consacré le rôle de cet organisme comme officine de l'ambassade d'Israël en France. Sous le prétexte que l'Israël serait "une grande démocratie" il lui serait permis d'instaurer un régime de colonisation et d'apartheid. Sous ce même prétexte il faudrait criminaliser le boycott des produits israéliens, qui souvent proviennent des colonies.
Notre gouvernement doit assurer la liberté d'expression et cesser de harceler juridiquement nos compatriotes – défenseurs des Droits de l'Homme – injustement poursuivis pour délit d'opinion.
Avec eux, nous ne demandons que le
boycott des produits de l’occupation israélienne


AIDE-MEMOIRE



Liste des produits israéliens
un temps, recommandés par le site sioniste de l'UPJF


Mehadrin(fruits et légumes)
Carme! (fruits et légumes)
Jaffa (fruits et légumes)
Kedem (avocats)
Cora! (cerises)
Top (fruits et légumes)
Beigel (biscuits apéritifs)
Hasat (agrumes)
Sabra (repas complets)
Dagir (conserves de poissons)
Holyland (miel, herbes)
Âmba (conserves)
Green Valley (vin)
Tivall (produits végétariens)
Agrofresh (concombres)
Jordan Valley (dattes)
Dana (tomates cerises)
Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés)
Epilady (appareils d'épilation)
Àhava (cosmétiques de la Mer morte distribué par Sephora)
Sodastream (machines à soda)
Plastiques Keter (boites à outils, chariots d'atelier) pour les marques Stanley, Dexter (Leroy Merlin), Curver, etc.



*         *         *
Les médicaments génériques de TEVA, firme israélienne
Un "générique", est une copie de médicament dont !e brevet a expiré. Il reproduit la composition, censée être identique, du médicament original. De nombreux laboratoires autres que TEVA proposent ces mêmes médicaments génériques.
Vous avez donc le choix et !e droit, en tant que client, de dire à votre pharmacien : "NON MERCI, PAS TEVA. Une autre marque s'il vous plaît"
Le mot TEVA est inscrit sur toutes les boîtes des médicaments vendus par ce laboratoire israélien.
*         *         *
Les Iingettes israéliennes pour bébés (marque grand jury, quasiment toutes les marques de produits Carrefour comme Sensitive sauf les bio, et autres)


Liberté_bds_A4_2.pdf 

[Paris] : COMPTE-RENDU DU PROCES BDS DU 8 MARS


COMPTE-RENDU DU PROCÈS BDS DU 8 MARS


La mascarade, le mensonge et l’hypocrisie ont été une fois de plus de sortie ce jeudi 8 mars, à la cour d’Appel de Paris, où Olivia Zémor comparaissait seule pour avoir publié sur le site www.europalestine.com une vidéo d’une action de boycott au Carrefour d’Evry réalisée le 4 juillet 2009 par une dizaine d’organisations.

Les 4 avocats des parties civiles ont répété à l’envi leur rengaine sur la "grande démocratie israélienne" que l’on voudrait "déligitimer" en osant parler d’apartheid, ainsi que sur "le terrorisme du Hamas" (merci prononcer (KHamas comme MM. Goldnadel and Co, qui n’ont prononcé le mot qu’une petite centaine de fois).

Ils ont été "offusqués", "heurtés" par la "mise en scène imposée aux clients du magasin Carrefour" (voilà que les officines israéliennes sont désormais les représentants des consommateurs !).
Mise en scène, où des militants après avoir dansé, s’allongent sur le sol et se recouvrent de draps tachés de ketchup pour figurer les morts et les blessés palestiniens, quelques mois après les massacres de Gaza, que l’on voudrait faire passer par pertes et profits.

Ceux-là mêmes qui approuvent les bombardements de populations civiles au Liban et à Gaza, qui les ont réclamés sur la Libye et qui voudraient que l’Iran en soit à son tour victime, prétendent trouver discriminantes les actions non violentes de boycott.

Ils réclament donc à cors et à cri la condamnation des militants qui osent appeler au boycott de "l’Etat juif", comme ils aiment à le répéter pour que les juges fassent un trait d’égalité entre boycott d’israël et boycott des juifs. Bref, les juifs sont les victimes. Exit les Palestiniens. L’occupation et la colonisation n’existent pas. D’ailleurs on se demande bien où elles pourraient avoir lieu, puisque les parties civiles, tout comme Netanyahou et Lieberman ne reconnaissent pas de frontières à Israel.

Les supporters de la colonisation israélienne ont préconisé, sans rire, que nous puissions discuter de la politique israélienne dans "des salles de conférences" (sic) mais pas dans des magasins ! (quand on sait le nombre de conférence sur l'apartheid israélien interdites par le CRIF dans les universités françaises !)

Face à des plaidoiries d’un niveau toujours aussi affligeant (pourquoi se donner du mal quand tout repose en réalité sur la pression politique que l’on fait peser sur les magistrats ?), les remarquables témoignages de la députée européenne Nicole Kiil-Nielsen et de la militante israélienne Leehee Rothschild ont remis les pendules à l’heure, l’une et l’autre sachant de quoi elles parlaient concernant les vraies discriminations, celles que subissent les Palestiniens, tout comme le refus obstiné de nos dirigeants de sanctionner la puissance occupante, pour faire cesser ces persécutions et ce nettoyage ethnique vieux de plus de 60 ans.

Nos avocats Me Dominique Cochain et Me Antoine Comte ont été brillants, démontant point par point le réquisitoire de la procureure qui a estimé qu’Olivia Zémor s’était rendu coupable de "discrimination envers des personnes", en l’occurrence les "producteurs israéliens" des jus de fruits, oranges et autres produits que la vidéo appelle à boycotter.

Passant outre le fait que tous les appels au boycott d’autres pays par diverses personnalités soient autorisés en France, la représentante du procureur général a justifié le fait qu’Olivia Zémor soit la seule inculpée, alors que cette vidéo a été réalisée et publiée par d’autres organisations, en déclarant : "il est connu que son association joue en France un rôle leader en matière de boycott d’Israël". Un aveu incroyable, n’ayant pas beaucoup de rapport avec le droit, mais traduisant bien une volonté politique : coupons la tête et le reste suivra !

Tous les magistrats ne peuvent avoir le courage et l’indépendance de Mme Anne de Fontette, qui a refusé de requérir une peine contre Olivia Zémor en première instance, lors du procès du 17 juin dernier, devant la 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Jeudi, la magistrate qui représentait le gouvernement a obéi aux ordres de sa hiérarchie, et requis contre la présidente d’EuroPalestine une amende de 1000 euros, peine bien incohérente si l’on estime sincèrement que l’action représentée dans la vidéo constituait une discrimination raciste.

Mais qui parle de sincérité ici ?

Les juges rendront leur décision le 24 mai prochain.

Et d’ici là nous serons massivement présents le 15 mars au tribunal de Bobigny pour dire à quel point nous sommes déterminés à poursuivre ce combat pour la justice et contre l’anéantissement d’un peuple.

Car les procès BDS se poursuivent : il y en a deux autres rien qu'au mois de mars ! Mais l’intimidation, les menaces, la répression n’ont aucun effet sur nous. Il faut qu’on le sache.

On veut également nous étrangler financièrement parce que les procès coûtent chers en France, mais nous comptons sur votre solidarité financière (Chèques à adresser à EuroPalestine : 16 bis rue d'Odessa. 75014 Paris)

Nous vous donnons Rendez-vous jeudi prochain 15 Mars à midi au tribunal de Bobigny où de nombreuses personnalités et militant(e)s viendront prendre la parole et manifester leur solidarité ! Venez TRES nombreux ! (M° Pablo Picasso. Terminus de la ligne 5)

La campagne BDS s'amplifie en France comme dans le reste du monde, de même que les initiatives pour exiger la liberté de circulation pour les Palestiniens et tous ceux qui veulent leur rendre visite. La mission "Bienvenue en Palestine" (15 au 21 avril) a déjà dépassé le millier de participants. Il n'est pas trop tard pour s'inscrire : merci de nous contacter pour plus d'infos à contact@bienvenuepalestine.com

Amicalement,

CAPJPO-EuroPalestine : http://www.europalestiine.c
om